lundi 26 janvier 2009

Nouvel an chinois - Année du Buffle (ou Boeuf) de terre


BONNE ANNEE DU BUFFLE
(ou BOEUF)
de terre


La nouvelle année commence aujourd'hui, le jour de la nouvelle lune,
le 26 janvier 2009 et se terminera le 13 février 2010.

Je souhaite une bonne année à tous nos amis chinois et asiatiques.

www.nouvelanchinois.org

Bonne Année !

“BONNE ANNÉE !”,
新年好 (xīn nián hǎo)
新年快乐 (xīn nián kuàilè).

dimanche 25 janvier 2009

Après la Tempête : en Aquitaine et sur le Bassin d'Arcachon

Voici quelques photos des dégâts prises avec mon portable :

















Témoignage d'Arcafi

Samedi après midi après la tempête Dépression "KLAUS" nous avons eu droit à un beau soleil pendant quelques heures et surtout au silence parfait, pas un bruit de circulation de voiture car les arbres tombés barraient notre route, même pas le bruit des oiseaux, qui se sont cachés ou sont partis ailleurs pendant la tempête.
Le dégagement des routes m'a permis de constater les dégâts sur la commune et d'aller au super-marché qui n'a ouvert qu'à 15H, avec un fonctionnement perturbé.
Pas de pain frais, vue que les boulangers n'ont pas eu d'électricité pour faire le pain.
Pompes à essence fermées; car là aussi les compteurs électroniques fonctionnent à l'électricité.
Certains magasins n'ont même pas ouvert.
Sous les tropiques, quand il y a une tempête cyclonique annoncée, la radio diffuse des conseils pratiques et de précautions, du genre : faites des provisions de nourriture, d'eau, de piles, de bougies et allumettes.... pour le cas où les personnes se retrouveraient isolées et bloquées, sans courant, sans eau...
En France on nous a seulement dit de ne pas sortir et de ne pas circuler. Pour la prochaine fois, il faudra qu'ils pensent aux conseils de précautions.
Retour du téléphone fixe vers 22H, mais toujours pas de réseau pour le portable ni de télé.

Rédigé le 25-01-2009 par : FMoreau



Tempête : en Aquitaine et sur le Bassin d'Arcachon

Témoignage d'Arcafi

Depuis 4H du matin ça souffle sur le bassin d'Arcachon; on a du mal à dormir à cause du sifflement du vent dans les arbres. Cela a commencé à se calmer après 13H. Mais le vent alterne périodes de calme relatif avec coups de vent et rafales brutales et plus ou moins longues.

Cela ressemble plus à un petit cyclone qu'à une tempête.

Au matin constatation des dégâts : pins tombés en travers des routes, pins sur des toitures de maisons, tuiles envolées ou soulevées; débris d'arbres jonchant les routes, trotoirs et jardins.

Le 18 des pompiers sonne occupé vu le nombre d'appel.

Coupure de courant qui a été rétabli; pas de télé, mais radio et internet fonctionnent.

Ce n'est que la quatrième tempête avec : 1995 - décembre 1999 - octobre 2006 - janvier 2009.

On n'est plus dans les tempêtes trentenaires ou cinquantenaires, mais dans les décennales et moins, puisqu'entre 2009-1999, cela fait 10 ans, mais 4 ans - 7 ans -2,5 ans entre chacune des tempêtes.

Comme les marchés financiers notre climat devient plus volatil et provoque des dégâts!


Rédigé le 24-01-2009

Auteur : FMoreau

B.H et C.M. (lefigaro.fr) avec AFP et La Chaîne Météo
24/01/2009 | Mise à jour : 12:25

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L'alerte rouge a été étendue à neuf départements dans la matinée, alors qu'un million de foyers sont privés d'électricité. Les autorités appellent les habitants à rester chez eux durant cet épisode d'une violence inouïe.

Ça souffle très fort sur le Sud-Ouest ! Un avis de vigilance rouge pour tempête hivernale a été émis par Météo France sur neuf départements : Pyrénées-Atlantiques, Haute-Garonne, Gers, Hautes-Pyrénées, Lot-et-Garonne, Gironde, Landes, Audes et Pyréennées-Orientales. Un avis rare qui signifie qu'il s'agit là d'un phénomène d'une ampleur exceptionnelle. Depuis la mise en place de l'alerte météo après la tempête de 1999, c'est la septième fois que le niveau rouge est décrété. «Une telle tempête survient en moyenne tous les 30 à 40 ans», estime Cyrille Duschene, prévisionniste à Météo Consult, contacté par lefigaro.fr. Cette tempête baptisée Klaus, proche du niveau de classe de l'ouragan sévit depuis 4h ce matin sur la région Aquitaine, pour gagner actuellement celle du Midi-Pyrénées. La situation est comparable, voire supérieure quant à sa durée, à la tempête de 1999.

Des rafales de vent de 175 km/h ont été enregistrées sur la dune du Pyla (Gironde) près d'Arcachon, 159km/h à Biscarrosse (Landes) ou encore 147km/h à Mérignac (Gironde) selon Météo France. Les autorités locales ont fait état de dégâts, mais pas de victimes dans l'immédiat.


Dans la matinée, près d'1,2 million de foyers sont privés d'électricité en Aquitaine, principalement en Gironde et dans les Landes. «Face à cette situation exceptionnelle, ERDF a mobilisé toutes ses équipes de la région aux premières heures des intempéries et fait appel à sa force d'intervention rapide (FIRE) issue de toute la France ainsi qu'à des entreprises spécialisées dans les réseaux pour ré-alimenter au plus vite les clients», a précisé le groupe dans un communiqué.

La circulation des trains était interrompue en raison de chutes d'arbres entre Toulouse et Brive, entre Toulouse et Auch, entre Lourdes et Pau, et sur la ligne TGV Toulouse-Paris, via Bordeaux. Al'aéroport de Toulouse-Blagnac, le trafic aérien était perturbé et Air France a annulé plusieurs vols nationaux. Enfin, la circulation des poids lourds et des transports collectifs a été interdite et des aires de stationnement ont été aménagées.

Le trafic ferroviaire ne devrait pas revenir à la normale samedi, «compte tenu des nombreuses chutes d'arbres sur les voies», a indiqué la SNCF dans un communiqué.

Les autorités demandent la plus grande vigilance et invitent les habitants à rester chez eux dans la mesure du possible.

source : extrait du site Le Figaro






mercredi 21 janvier 2009

ARNAQUES et REGULATION

L'arnaque:

Bien souvent l'arnaqueur se parre de la respectabilité, apparemment encore plus lorqu'il sagit de grande faisanderie, ce qui semble être le cas avec Madoff.(cf voir ou revoir le films L'arnaqueur avec Paul Newman).
Qui dit arnaque, dit faisan qui appate le pigeon, qui doit se faire plumer et aussi, mise en scène et scénario d'une histoire avec une présentation bien évidemment mensongère, pour amener le pigeon à investir.

Il y a la petite faisanderie, avec des arnaqueurs de petite envergure portant sur des petits montants; dans mon club de golf pendant au moins un an, un petit faisan a sévit pour des montants allant de 500 euros à 15 000 euros. Face aux demandes de remboursement qu'il ne pouvait honorer, un beau matin il est parti sans laisser d'adresse et tout ceux qui avait été pigeonnés non rien récupéré.

Je n'ai pas été son pigeon, mais j'ai pu apprècier sa façon de faire; à plusieurs reprises s'il le faut, il vous aborde et vous présente une histoire vraissemblable qui colle aux goûts et intérêts des éventuels pigeons; à eux d'être perspicace et de vérifier et demander les informations concrêtes vérifiables; ne pas s'en tenir qu'à la parole ou à la publicité, ça c'est mon conseil.

Il y a la grande faisanderie, lorsque les montants sont très importants et portent sur des millions et milliards d'euros ou de dollars comme dans le cas Madoff et demande une "machinerie" ou mise en scène complexe. Le monde des hedges funds n'étant pas réglementé et régulé cela à facilité la mise en place de l'arnaque à la hauteur de la respectabilité du personnage.

L'arnaque résulte d'une volonté délibérée et organisée de tromper.
Ignorance, crédulité, naïveté, avidité et appât du gain facile sont exploités par les arnaqueurs pour harponner leurs victimes.


Les produits financiers et la régulation :

Quand une arnaque touche les produits financiers de placement et d'investissement qui sont un domaine règlementé et réservé aux banques, entreprises d'investissements et autres prestataires de services d'investissements, on est en droit de se poser la question du rôle réel des régulateurs comme la SEC, l'AMF, surtout lorsqu''il y a plaintes d'investisseurs sur les produits ou leur gérant.

Quand il y a plaintes sur certains produits ou gérant de produits financiers, qui ne paraissent pas réguliers et conformes aux lois et réglementations en vigueur, il semble qu'il y ai deux poids et deux mesures, selon que cela concerne soit de grands institutionnels et prestataires de services d'investissements ou banques de renom, soit de petits institutionnels et intervenants sans aucune renommée.

Il semble que les gros institutionnels et intervenants ont droit à une certaine mansuétude de la part des régulateurs et à des enquêtes n'aboutissant à aucune sanction, classée sans suite ou indolore proportionnellement à la taille de l'institutionnel et des montants en jeu.

Dans le cas Madoff, on apprend que des plaintes ont été adressé à la SEC à plusieurs reprises par le passé et que les enquêtes ont conclu que rien ne méritait d'être sanctionné chez Madoff.

En France, nous avons avec la COB-AMF des affaires qui touchent de nombreux petits épargnants avec les FONDS A FORMULE, type Fonds BENEFIC et Fonds DOUBL'O, qui illustrent le comportement de notre régulateur.

Les FCP BENEFIC mettent en jeux la Banque Postale, la Société Générale et filiales spécialisées dans les produits dérivées et alternatifs et leur contreparties.
Les FCP DOUBL'O mettent en jeux la Caisse d'Epargne, Natexis et filiales spécialisées dans les produits dérivées et alternatifs et leur contreparties.

A l'époque de l'apparition des premiers FCP BENEFIC et DOUBL'O, dans la réglementation boursière et financière française, et encore aujourd'hui, les FCP classiques n'autorisent pas le gérant à faire une stratégie d'investissement principale basée sur les produits dérivés, structurés et alternatifs pour leur gestion de fonds.
Or les premiers fonds BENEFIC et DOUBL'O correspondaient en fait, à commercialiser des montages de produits dérivés à travers une enveloppe de FCP classique, bien entendu commercialisé avec une information à minima et trompeuse pour les investisseurs.

Lorsque les premières plaintes sont arrivées à l'AMF, celle-ci à fait ses enquêtes. Mais au lieu de sanctionner les institutionnels à l'initiative de ces produits, qui contrevenait à la réglementation, l'AMF a créé une nouvelle catégorie de FCP, dénommée FONDS A FORMULE.

Notons que cette dénomination n'est pas très parlante pour un néophyte, pour être plus claire et plus concrète, ils devraient s'intituler Fonds DERIVES à FORMULE.

Mais la création de la catégorie des Fonds à FORMULE par la COB-AMF a ainsi pu permettre à la Société Générale et ses filiales, leader mondial des produits dérivés, de continuer à commercialiser indirectement des produits dérivés à des investisseurs non qualifiés à travers le réseau de la Banque Postale et par d'autres réseaux.
Bien entendu cette régularisation a postériori a permis à tous les institutionnels de ne plus être hors la loi et de couper cour aux plaintes de milliers d'investisseurs (cf AFUB et autres associations).

Il y a encore aujourd'hui avec la crise et la baisse des marchés, des épargnants qui vont comprendre et subir les effets de ces fonds à formule et pleurer sur leur épargne.
Car les réseaux comme la Banque Postale et les Caisses d'Epargne ont encouragé leurs clients à transférer leur épargne, d'un produit sans risque comme le livret A, vers des produits à risques que sont les fonds à formule Bénéfic ou Doubl'O.

Voici ce qu'en décembre 2002, la COB-AMF écrit à propos de la régulation des fonds à formule :
"...
"en second lieu, ces produits rencontrent un succès croissant auprès des épargnants : près du quart des nouveaux OPCVM sont des fonds à formule et l'encours de ceux-ci avoisine désormais 40 Md€. Ils répondent à certaines attentes des particuliers qui recherchent à la fois la sécurité (par l'intermédiaire de la garantie qu'elle soit totale ou partielle) et le rendement potentiel lié à l'exposition au risque action. La structuration financière de ces fonds permet en outre de concentrer la gestion effective de la couverture des formules au niveau des salles de marché des grandes banques et de vendre très largement le savoir-faire de celles-ci sur les dérivés actions via le véhicule populaire qu'est l'OPCVM."

"La Commission a constaté que ce type d'OPCVM posait plusieurs questions justifiant que le cadre de régulation des OPCVM puisse leur être adapté:
- en raison de leurs caractéristiques mêmes, résultant d'une exposition passive gérée au travers d'un contrat d'échange structuré par lequel une contrepartie s'engage à délivrer à l'échéance le résultat de la formule."

"Les questions ont trait notamment aux règles régissant le fonctionnement des OPCVM, qui n'ont pas été élaborées pour accueillir ces instruments financiers complexes. L'application des principes fondateurs de la gestion collective, tels que la division des risques, la possibilité de souscrire ou racheter à tout moment sur la base d'une valeur liquidative représentative des conditions de marché ainsi que la négociation au meilleur prix, dans l'intérêt du porteur, des instruments complexes utilisés, doit donc être envisagée sous un éclairage différent et adapté.
- en termes d'information de l'investisseur, sur la nature du produit souscrit, fondamentalement différente de celle de la gestion classique. Ce n'est pas la qualité de la gestion au cours de la vie de l'OPCVM qui doit déterminer le choix d'investissement, mais la formule que le gérant propose à l'origine et dont le résultat sera connu in fine. La décision d'investissement doit donc être prise en fonction des anticipations de l'investisseur, au regard de la formule proposée. Il est donc nécessaire de donner au souscripteur des informations objectives et comparables lui permettant d'appréhender le produit proposé et ses espérances de gains.
Suite à l'exploitation des résultats de la consultation, une concertation a été engagée avec l'association professionnelle AFG-ASFFI, représentée par les principaux acteurs dans le domaine des fonds à formule, afin de déterminer un cadre de régulation pour ces OPCVM...."


La taille, la surface financière de certains leur donne une respectabilité tant vis à vis des régulateurs que des investisseurs pour qu'ils se croient tout permis et au nom de la "créativité" s'exonèrent de suivre la réglementation ou la loi.
Plus encore, pour élaborer la loi et la règlementation, les législateurs et les régulateurs fonds appels en majorité aux professionnels concernés par la régulation à mettre en place.

On peut se demander si les régulateurs ne fonctionnent pas à minima, avec des moyens à minima face à la taille des institutionnels qu'ils doivent contrôler et des contrôles à minima et sanction à minima pour les gros institutionnels, et action à minima pour la défense des intérêts des épargnants et plus généralement des clients consommateurs des produits et services de ces institutionnels.
Il est peut être temps en France et en Europe que les intérêts des client-consommateurs soient mieux défendus et que les moyens de leur représentation, de leur défense et de leur action soient mis en place par la loi et les régulations, notamment dans les services et produits d'épargne et du crédit.


Rédigé en : Janvier 2009.
Auteur : Françoise Moreau



Marchés des produits physiques et Marchés des produits papiers

De nos jours il existe deux mondes, celui des marchés des produits physiques du pétrole, des matières premières et des produits agroalimentaires et celui des marchés des produits papiers équivalent à ces mêmes catégories de produits, mais constitués d'écritures comptables, financières, informatiques et non de produits physiques.

De même, il existe des acteurs commerciaux (producteurs et consommateurs) et des acteurs non-commerciaux (investisseurs financiers) intervenant sur ces marchés.

Les marchés des produits physiques ont un cycle réel de production et de consommation qui passent par la capacité à constituer des stocks de produits, à les entreposer et à pouvoir réaliser les livraisons des produits dans certains délais, les transporter, entre producteurs ou distributeurs et consommateurs finaux.
Un producteur ne peut vendre et livrer que la quantité de produit qu'il a la capacité de produire, stocker et livrer physiquement. De même, un consommateur ne peut acheter et se faire livrer que la quantité de produit qu'il peut consommer immédiatement, stocker(réservoir d'essence de voiture, cuve, entrepôts) et se faire livrer physiquement et qu'il peut payer.

Les quantités maxima achetées et vendues, à un certain moment, sur les marchés réels sont réalisés à la fois en fonction de la production et de la demande de produits, mais aussi en fonction des capacités de stockage au niveau des acheteurs et vendeurs, des capacités de livraisons et des délais de livraisons et des capacités de paiement.

La fixation des prix réels doit tenir compte de tous les éléments du marché réel; c'est ce qui doit aussi servir de référence pour l'ensemble des acteurs économiques.
Mais aujourd'hui, il semble que les acteurs économiques commerciaux ne peuvent pas se référer à un véritable marché physique transparent. Ils ne peuvent se référer qu'à un seul marché de papier déconnecté des réalités du cycle réel.

Les marchés des produits papiers représentant le pétrole-papier, les matières premières-papiers et les produits agroalimentaires-papiers sont constitués d'écritures comptables, financières, informatiques qui ne reprennent et ne représentent pas la totalité du cycle réel d'échange, c'est en cela qu'ils sont déconnectés du marché réel physique.

Sur les marchés papiers, les phases de stockage et de livraison et leurs contraintes n'existent pas et même le paiement total du prix peut être évité, grâce aux achats et ventes à découvert, ce qui permet de générer de la spéculation.

Sur les marchés de produits papiers, les quantités achetées ou vendues ne sont liés qu'à la capacité financière de l'intervenant et les achats et ventes à découvert permettent de solder une position avant toute phase de paiement. Bien évidemment la capacité de stockage et de livraison ne sont pas pris en compte, puisqu'il n'y a que la fonction achat et vente qui est retenu pour le fonctionnement de ces marchés, permettant ainsi une spéculation financière.

Il est donc anormal du fait de ce dis-fonctionnement, que les prix des marchés papiers se répercutent sur les prix des marchés physiques du pétrole, des matières premières et des produits agroalimentaires. Que sont devenues les bourses de commerces ? Elles sont détenues majoritairement par des financiers, des acteurs non-commerciaux, plutôt que par les acteurs commerciaux que sont les producteurs et consommateurs directs.

Dans Les Echos, dans un article concernant les investisseurs non-commerciaux sur les matières premières , on relève que "selon les chiffres cités par Michael Masters, leurs allocations d'argent réservées à cette catégorie est passée de 13 milliards de dollars en 2003 à... 260 milliards en mars 2008.
Et, selon ce gérant de « hedge fund », leur demande s'est accrue sur le marché pétrolier, d'environ 848 millions de barils par an au cours des cinq dernières années, soit l'équivalent de la croissance de la demande chinoise.
Ils détiendraient de même assez de blé pour fabriquer les quantités de pain, de pâtes et de pâtisseries que vont avaler les Américains au cours des deux prochaines années. Leur impact serait d'autant plus grand sur le marché qu'ils investissent sur le très long terme en reconduisant leur exposition au travers d'instruments de produits dérivés..".

Si tous les investisseurs non-commerciaux devaient stocker, transporter, livrer et payer les sommes investies sur les marchés des matières premières sans en avoir la capacité réelle, une grande majorité s'abstiendraient.

Les mêmes principes de fonctionnement doivent réguler les marchés des produits physiques et des marchés des produits papiers.
Il faut créer des bourses ou marchés de commerces réservés aux acteurs commerciaux sur lesquels :

  • Pour réduire et si possible éliminer la spéculation financière et son impact sur les marchés des produits physiques, il faut interdire les achats et les ventes à découvert pour tous ces produits primaires de base.
  • Il faut rendre la livraison des produits obligatoire avant d'avoir l'autorisation de pouvoir revendre.
Ainsi la formation des prix tiendrait compte de l'offre et de la demande, mais aussi du cycle réel des produits physiques et non plus d'une pure spéculation financière, basée sur une simulation limitée à la seule offre et demande de produits-papiers soumis à aucune contrainte.

Une régulation autonome et différenciée des marchés financiers existants, propre aux produits des matières premières, agricoles, énergies, doit être mis en place qui devrait distinguer tout ce qui concerne les acteurs commerciaux des acteurs non-commerciaux.



Auteur : Françoise Moreau
Rédigé Le : 10 juin 2008



SOCIETE GENERALE et sa «fraude» géante, et le rôle des auditeurs et régulateurs dans l'affaire

France Télécom et Thierry Breton prennent les actionnaires mino

France Télécom et Thierry Breton prennent les actionnaires mino

La «fraude» est découverte un week-end, le 19 janvier 2008 un samedi, selon un premier communiqué de la banque, cette date de la découverte est-elle vraiment la vrais date de découverte de la «fraude» et des risques pris par la SG et par sa division des produits dérivés et la «sous division d'arbitrage pour compte propre de la banque» impliqué.

Les allemands concernant les positions sur le DAX ont contacté la SG avant cette date d'après la presse allemande.

Par qui a-t-elle était découverte?

Les auditeurs externes de la banque les cabinets Ernst & Young et Deloitte Asociés sont-ils aussi impliqués dans cette découverte? Ils étaient et sont surement dans la société pour faire leur travaux d'audit et de de clôture des comptes.

  • D'après les descriptions de la banque, nous serions en présence d'un «maquillage de positions spéculatives» avec des écritures fictives depuis plus d'un an.
  • Pourquoi les auditeurs externes n'ont-ils rien trouvés courant 2007 et en 2006, si cette «fraude» a été mise en place en 2007 et peut être avant? Non seulement le contrôle interne a été pris en défaut, mais le contrôle externe peut-il être aussi impliqué?
  • Les conclusions de leurs travaux et de leurs rapports seront intéressantes à lire.

La commission bancaire et l'AMF ont été prévenu le dimanche 20 janvier 2008.

  • Or, ces deux autorités ont laissées la SG intervenir sur les marchés financiers sans suspendre son cours dès le lundi 21 janvier 2008.
  • La SG n'a pas informé de ses pertes, d'abord celles des subprimes mais aussi des pertes de ses opérations internes, les marchés tant français qu'européens (sur les indices allemands, anglais et européen) ou elle est intervenu, cela pendant plusieurs jours de bourse, entre le lundi 21 janvier et le mercredi 23 janvier 2008.
  • Le marché n'a été prévenu que le jeudi 24 janvier 2008. Le cours de la SG n'a été suspendu que ce jeudi, alors qu'il aurait pu être suspendu dès le lundi matin 21 janvier 2008 par les autorités.

La commission bancaire va faire une enquête en tant qu'organisme de tutelle des banques.

  • Le gouverneur de la Banque de France a dit que : «.... les comptes de la Société Générale ont été nettoyés». Cela veut-il dire qu'ils n'étaient pas propres et clairs avant. Et qu'après le nettoyage qui s'est traduit par des pertes, les auditeurs pourront passer pour auditer et certifier les comptes.
  • Mais pourquoi les pertes intervenues et constatées en janvier 2008, donc après le 31 décembre 2007 date de clôture des comptes 2007, vont-elles être imputés en 2007?
  • Cela ne peut être possible que si les opérations de couvertures ou les positions prises ont été initiées en 2007 et concerne des éléments générés et rattachés à l'exercice 2007. Mais pour les opérations initiés et prises à partir de janvier 2008 et débouclées en janvier 2008, elles doivent concerner l'exercice 2008.
  • Il faudra avoir l'explication des auditeurs en la matière.

En ce qui concerne l'AMF, pour l'instant à l'AMF c'est toujours le silence et pas d'annonce d'enquête en tant que régulateur des marchés financiers.

  • Malgré la plainte d'un petit porteur et d'une association d'actionnaires, l'AMF reste silencieuse sur les opérations de marchés et la règlementation des marchés liées à la «faute» géante de la SG.
  • Des informations précises sur cette affaire viendront-elles de la presse étrangère et des concurrents de la SG et des régulateurs étrangers?

Les autres régulateurs européens allemands et anglais vont-ils pourvoir intervenir car ils sont eux aussi concernés par les agissements de la SG. Si l'AMF ne bouge pas peut être qu'ils finiront par intervenir pour enquêter sur leur marché.

Avec l'affaire de la SG, on s'aperçoit qu'il manque un régulateur au niveau européen en la matière.


La disqualification de la SG : que ce soit pour une fraude, une faute ou une erreur d'un de ses salariés ou de ses systèmes de contrôle, la SG n'a pu sauver sa situation et éviter peut être la faillite qu'en gardant des informations secrètes pour pouvoir intervenir sur les marchés financiers, comme l'a reconnu le PDG de la SG.

  • La SG s'est disqualifiée vis à vis des autres intervenant des marchés financiers et avec elle les autorités de régulation françaises dont les sytèmes de contrôles ont été aussi défaillants.
  • La «gouvernance à la française», de la banque et des autorités de régulation, qui ont fait corp sont discrédités au niveau européen et international dans cette affaire.
  • Les concurrents européens et internationaux de la SG, de même que les autres régulateurs européens, en premier lieu les anglais et les allemands, attendent peut être d'avoir des éclaircircessements sur cette affaire pour réagir.

Par ailleurs, remarquons que les banques et tous les intervenants sur les marchés financiers au niveau européen et mondial sont incapables de connaître la consolidation de tous leurs risques et la traçabilité de leurs risques dans le cas des subprimes et peut être aussi sur les dérivés et autres produits financiers sophistiqués et donc les auditeurs et les régulateurs qui les contrôlent également.


On ne sait pas encore si toutes les enquêtes qui sont en cours aboutiront à obtenir une vision claire et précise sur cette affaire, au moins peut on espérer qu'elles contribueront à faire avancer la transparence et la régulation de tous les animateurs des marchés financiers tant au niveau européen qu'au niveau international.


Auteur : Françoise Moreau
Le 28 janvier 2008
France Télécom et Thierry Breton prennent les actionnaires mino France Télécom et Thierry Breton prennent les actionnaires mino


SOCIETE GENERALE et sa fraude géante


Le communiqué de la SG parle de "fraude par un trader action sur les marchés des futures qui a pris des positions directionnelles frauduleuses courant 2007 et début 2008. Il était en position pour plusieurs dizaines de milliards d'euros. Sa connaissance .... lui a permis de dissimuler ses positions grâce à un montage élaboré de transactions fictives."

Pour l'instant aucune plainte contre ce trader n'a été déposé.

La commission bancaire annonce qu'elle va enquêter à la SG.

Silence du coté de l'AMF! Pourquoi?
Les mots : fraude, positions frauduleuses, transactions fictives, ne font pas réagir l'AMF.

S'il y a transactions fictives c'est qu'il y a tentative de manipulation du marché ou maquillage de comptes, ceci est aussi du ressort de l'AMF!

Mais l'AMF et la Commission Bancaire ont-elles les moyens de contrôler les activités dérivés et titrisations et les activités de couverture du système bancaire?

Les syndicats de la SG annonce que le trader n'aurait pas commis ces malversations à son propre profit. Si c'est vrais, alors au profit de qui? Et pour le compte de qui? Y a-t-il des complicités?

Le contrôle et la régulation des banques et du système bancaire est surement tout à revoir vu les défaillances édifiantes.

Nous attendons la réaction de l'AMF et le résultat des enquêtes.

Rédigé le 24 janvier 2008 - par : Françoise Moreau



La nationalité européenne dans la gouvernance du NYSE-EURONEXT


Que devient la nationalité européenne dans la gouvernance du NYSE-EURONEXT?
Quelle est et quelle sera la nationalité des organes de gouvernance du NYSE-EURONEXT?

Dans les documents concernant le NYSE-EURONEXT, il n’y a rien au sujet de la nationalité européenne des membres du Conseil de Surveillance, du Conseil d’Administration et du Directoire du groupe NYSE-EURONEXT.
Les documents ne parlent que de domiciliation : pour être membre des organes de gouvernance du NYSE-EURONEXT, les personnes pouvant devenir membre doivent avoir été domiciliées au moins 24 mois dans un pays européen (ce qui est court dans la vie d’une entreprise).

Or, la nationalité et la domiciliation ne sont pas identiques ou équivalentes et n’ont pas le même impact sur la gouvernance d’une entreprise.

- Nationalité = être né sur le territoire et/ou avoir des papiers d’identité européens, avec les droits et les obligations que cela implique.

- Domiciliation = être domicilié, être résident sur le territoire, avoir une adresse dans un pays européen, sans être pour autant de nationalité européenne.

Dans ce qui est proposé, on s’aperçoit qu’une personne de nationalité américaine ayant été domiciliée pendant au moins 24 mois dans un pays européen pourra devenir membre des organes de gouvernances du NYSE-EURONEXT sans trop de difficultés.

Qui sont les Résidents et les Non Résidents?


Dans le dernier rapport d’activité d’Euronext, la répartition du capital est la suivante au 15/02/2006 :

Répartition du capital - Nombre d’actions -% du capital -% des droits de votes

  • Actionnaires salariés et autocontrôle : 2 172 643 - 1,94% - 0,86%
  • Actionnaires RESIDENTS : 24 467 568 - 21,74% - 21,97%
  • Actionnaires NON-RESIDENTS : 84 602 645 - 75,16% - 75,98%
  • Actionnaires non identifiés : 1 314 413 - 1,17% - 1,18%
  • Total : 112 557 259 - 100,00% - 100,00%
Dans sont rapport Euronext ne donne aucune définition des termes résident et non-résident.

Le groupe donne une information sur la nationalité des résidents, ce qui permet de supposer que les résidents sont des résidents européens, mais pas forcément tous de nationalité européenne.
Rien n’est dit sur la nationalité des non-résidents.

Le terme résident a le plus souvent une définition fiscale, qui ne se recoupe pas avec le terme nationalité. Les résidents d’Euronext le sont-ils par rapport à la situation du lieu du siège du groupe ou du territoire européen?

Partant de ces observations, on peut considéré que rien n’est vraiment proposé et inscrit dans les textes pour garantir à court et plus ou moins long terme, une représentation de la nationalité européenne à part égale avec une représentation de la nationalité américaine dans les organes de gouvernance du NYSE-EURONEXT.

Auteur : F.Moreau - rédigé le : 18/12/2006




mardi 20 janvier 2009

EADS - Les plans opérationnels d'EADS ou "operating plan" sont-ils des sources d'informations privilégiées des initiés et des principaux actionnaires


Comme le mentionnait déjà La Tribune dans son article de du 29 mai 2007, il existe des documents internes les "plans opérationnels" qui sont réactualisés tous les 4 mois et qui sont édités pour être diffusés à certaines personnes.

Qui sont les destinataires de ces plans opérationnels? Ont-ils pu être une source d'informations privilégiées pour les détenteurs de stock-options et certains actionnaires dont l'Etat?

Dans le rapport d'enquête de Mr B.Schnetter on apprend que l'APE, soit directement ou indirectement à travers la SOGEADE et la SOGEPA, a été destinataire de ces plans : "les informations relatives aux comptes et aux plans opérationnels d'EADS sont notamment présentés par des collaborateurs de cette société lors des 2 réunions."
D'autre part Mr B.Schnetter note dans son rapport qu'il a eu accès à tous les documents de l'APE liés à EADS, dont les "operating plans".

Mais comme le rapport est partiel et visiblement incomplet car il n'indique pas en annexe les types de documents datés qui ont pu être examinés ( PV de conseil d'administration, PV d'AG, rapports d'audit, plans opérationnel, rapport de gestion, notes internes, communiqués de presse ...) qui sont soit des documents officiels et légaux ou soit des documents internes au MINEFI ou à l'APE ou aux sociétés EADS, SOGEADE, SOGEPA et dont bien sur la date des documents consultés est importante pour avoir une idée de la pertinence de l'analyse, dans le temps, de l'information communiquée ou connue.

Notamment si le plan opérationnel réactualisé tous les 4 mois, montre les retards de l'A380 et les modification de plan de charges et ses répercutions financières sur les plans édités en juin 2006, en mars 2006, en novembre 2005, en juin 2005, la comparaison dans le temps des différents plans opérationnels doit être instructif pour les destinataires puisque c'est leur objet et leur but.

Mais a part leur titre on ne sait pas quelles informations ces plan opérationnels donnent à leur destinataires, le rapport ne le mentionne pas.

Ce rapport semble bien incomplet et partiel et peut être aussi partial.

Nous espérons que l'AMF qui a l'habitude d'examiner les documents des sociétés sera plus perspicace et pertinente dans son analyse et aussi bien sur plus objective.

Rédigé le : 12 octobre 2007 - par : FMoreau



EADS doit répondre


Merci à la Tribune d'avoir répondu à certaines des questions que je posais dans mon message du 19 juin 2006, presque un an après va-t-on peut être en savoir plus!

D'après la Tribune "le plan interne de production" d'EADS est un document réactualisé tous les 4 mois et qui est édité.

Qui sont les destinataires de ce document ? Surement la direction du groupe.

Les destinataires détenaient-ils des stocks options? Les ont-ils vendues durant une période suspecte?

Le "plan interne de production" d'EADS édité début mars 2006 devait couvrir la période comprenant les mois de novembre 2005-décembre 2005-janvier 2006- février 2006.

Le précédent "plan de production" a donc du être édité en novembre 2005; ce qui a permi à Mr G.Humbert et peut être à d'autres de vendre leurs stocks-options dès novembre 2005.

Nous espèrons que l'AMF ne limitera pas son enquête que pour l'année 2006; car la mauvaise information du marché par EADS et la suspicion de délit d'initié peuvent remonter à 2005.
Nous attendons les résultats de l'enquète de l' AMF.

Rédigé le : 29 mai 2007 - par : FMoreau



EADS ne répond pas aux vrais questions

EADS doit répondre à certaines questions :

Dans le rapport de 2005, il est écrit que 7 562 110 nouvelles actions ont été crées suite à l'exercice de stock-options contre seulement 362 747 pour 2004.

Quand et par qui ont été exercé 7 562 110 stock-options en 2005?

Rien n'est dit sur le PDG d'Airbus Mr G.Humbert!

Le 28 nov 2005 Mr G.Humbert, membre du comité exécutif, à exercé 4 tranches d'un seul coup : les SOP 2000, SOP 2001, SOP 2002, SOP 20003. Soit au total 160 000 stock-options exercées qui ont généré 1 685 800 euros de plus values.

Or dans le journal Sud-ouest il est dit qu'à Toulouse tout le monde connaissait les problèmes. Le transport des pièces sur la voie à grand gabarie ont été ralenti depuis au moins fin 2005 et stoppé depuis début avril. Ce type de transport ne s'improvise pas, il se planifie.
Aucun communiqué au marché n'a signalé ces faits.

  • Quel est le % de stock-option exercer durant les 6 ou 9 derniers mois par rapport au nombre total de stock-options existant?
  • Y a t-il un taux d'exercice supérieur au taux des années antérieur pour les mêmes périodes?
Rédigé le : 19 juin 2006 - par FMoreau


EADS et informations dans Sud-Ouest

Des clignotants.
En tout cas, dès fin 2005-début 2006, les clignotants s'étaient multipliés (« Sud Ouest » du 7 mars).
  • Un millier au moins de salariés supplémentaires avaient été dépêchés vers Toulouse pour procéder aux innombrables modifications à opérer sur les divers tronçons de l'appareil, notamment sur ceux qui avaient été livrés par l'usine de Hambourg.
  • Et le rythme des convois de sous-ensembles vers la Ville rose avait été ralenti, pour totalement s'interrompre ces derniers mois.
Et on est obligé de conclure qu'ou bien le mécanisme de remontée d'informations vers les dirigeants d'EADS et ses actionnaires n'a pas fonctionné, ou bien que Noël Forgeard n'a pas révélé des problèmes dont il avait connaissance, et qui étaient un secret de Polichinelle à Toulouse.

Dans les deux cas, il y a eu, pour employer le vocabulaire à la mode, de graves problèmes de « gouvernance ». Et il paraît a priori difficilement imaginable que des conséquences n'en soient pas tirées par les actionnaires.

Arnaud Lagardère a déclaré hier à ce propos qu'il « ne voulait pas surréagir et faire tomber des têtes pour faire plaisir au marché ». Reste à savoir si la confiance des salariés du groupe et des investisseurs peut être restaurée sans mesure de ce type.

Source : extrait du Journal Sud-Ouest

Mr G Humbert PDG d'Airbus est dans la même situation que mr Forgeard.

Rédigé le : 17 juin 2006 par : FMoreau



EADS et l'exercice des stock-options au dernier trimestre 2005 et au premier trimestre 2006

Allez sur le site d'EADS comme l'a dit ce matin Mr Forgeard, tout est déclaré.


Mais l'AMF doit aussi regardé dans le temps le nombre de stock-options exercées au total sur la période -comprenant le dernier trimestre 2005 et le premier trimestre 2006 par rapport au nombre total de stock-otptions existant sur les 5 ou 6 dernières années.

Des plans de stock-options existent depuis plusieurs années au moins depuis 2000.


Dans le rapport de 2005, il est écrit que 7 562 110 nouvelles actions ont été crées suite à l'exercice de stock-options contre seulement 362 747 pour 2004.

Le 28 nov 2005 un membre du comité exécutif à exercé 4 tranches d'un seul coup : les SOP 2000, SOP 2001, SOP 2002, SOP 20003.
Ce membre du comité exécutif n'est autre que Mr G.Humbert patron d'Airbus.



Pour celles de 2004 et 2005 il faut que les personnes attendent 2 ans pour 50% des SO et 3 ans pour les autres 50% du SO pour pouvoir les exercer.

Les SO 2002 ou 2003 ont ou avait une durée d'exercice jusqu'en 2012 et 2013.


Quel est le % de stock-option exercer durant les 6 ou 9 derniers mois par rapport au total de stock-options existant?
Y a t-il un taux d'exercice supérieur au taux des années antérieur pour les mêmes périodes?

Voilà des questions auxquelles nous attendons que l'AMF répondent.

Rédigé
le : 17 juin 2006 par : FMoreau



Notes concernants la gouvernance des entreprises

Pour ceux qui viennent lire mes notes, je vous informe que certaines notes sont complémentaires, notamment celles qui concernent la gouvernance des entreprises.
Il faut lire dans l'ordre suivant :


  • 1- Le rôle d'un administrateur indépendant dans un conseil d'administration.
  • 2- Actionnaires et contractionnaires.
  • 3- La transparence des ressources humaines dans les comptes des entreprises.

Rien n'interdit de faire un commentaire sur mes notes.
Et pour ceux qui les réutilisent pour leur compte, merci de m'informer de l'usage que vous en faites ou des compléments d'idées qu'ils ont eu à leur lecture.
Bonne lecture.

Rédigé le : 23 mars 2006 - par : FMoreau



Sondages et marges d'erreur

Sondages et marges d'erreur pour la présidentielle ou pour toute autre élection


Les médias (presse, télé, radio..) et les instituts de sondages nous abreuvent en sondages et matraquent les résultats des sondages qu'ils font réaliser ou réalisent dans le cadre de la campagne présidentielle.
Les sondages sont une méthode statistique de mesure.

Pour être complet dans la description de l'utilisation d'une statistique, il faut décrire à la fois la procédure et l'ensemble des données.
Dans les enquêtes d'opinion mesurée par sondages, les instituts et les médias ne nous donnent pas les marges d'erreur et l'intervalle de confiance de leurs données statistiques.
Or ils possèdent et connaissent ces données.
Sans cette information les enquêtes ne donnent qu'une vue tronquée et incomplète.

Comme on a pu le constater en 2002, ou la marge d'erreur était de + ou - 3%, ce qui faisait une étendue d'écart de 6 points au total.
Les instituts de sondages devraient fournir automatiquement ces informations et les rendre disponibles pour les médias qui devraient les publier et les annoncer dans la présentation des résultats.
Les journalistes politiques et les médias qui se targuent de rigueur, se trouvent en flagrant délit de non information et de désinformation du public, car ils
donnent des informations sur les sondages de la présidentielle, qui sont des informations incomplètes et tronquées et qui font perdre une partie de leur totale signification aux sondages, notamment la relativité des résultats issus de l'échantillon.

La relativité des données d'un échantillon se mesure par :
- l'intervalle de confiance, dont la norme fourni 3 niveaux :
- 68% de la population est dans l'intervalle,
- 95% de la population est dans l'intervalle,
- 99% de la population est dans l'intervalle,
et la marge d'erreur qui est mesuré par l'écart-type par rapport à la moyenne, là aussi avec 3 principaux niveaux :
- plus ou moins 1 écart-type;
- plus ou moins 2 écart-type,
- plus ou moins 3 écart-type.

Je pense que tout le monde souhaite et veux être correctement et totalement informé.
Tant que les médias persisteront à nous communiquer une information partielle et incomplète, nous ne seront pas en mesure de lire correctement les sondages proposés. Et nous aurons raisons de rester prudents sur l'interprétation de ces données.
Et les médias seront considérés comme des vendeurs de papiers avant d'être des vendeur d'informations.

Le : 21-02-2007
Auteur : Françoise Moreau



Transparence des Entreprises et Ressources Humaines – TERH - Financement de la Représentation syndicale et professionnelle

Les scandales en cours concernant la représentation syndicale et professionnelle avec les affaires chez EDF au sujet du comité d’entreprise des salariés et détournement de sommes au profit de partis politiques, celle du MEDEF et de l’UIMM avec les caisses noires du patronat et la circulation d’argent en liquide, on apprend :


- Que les associations syndicales de salariés, les syndicats, ainsi que les associations syndicales professionnelles d’entreprises du patronat, ne sont pas obligées d’avoir et de tenir une comptabilité en vertu d’une loi de 1884. Au 21ème siècle ont utilise encore une loi du 19ème siècle.

- Que des caisses noires, des transferts et paiement en argent liquide pour plusieurs milliers et millions d’euros existent au mépris du code monétaire et financier qui régule les paiements en liquide et oblige que tout paiement en numéraire supérieur à 3 000 euros doit être réalisé obligatoirement en chèque de banque barré et dans le cadre de Tracfin, que tout mouvement de fonds doit qualifier et identifier son émetteur et son bénéficiaire et l’origine des fonds lorsqu’il dépasse certains montants.

- Que faute de transparence sur ces caisses noires et ces mouvements d’argent, on peut soupçonner des détournement d’argent au profit d’objets et de causes qui n’ont rien à voir avec l’objet social et les intérêts des adhérents de ces organisations et qui ne sont pas très légales, comme le financement de partis politiques, les dessous de tables pour des actions de lobbying ou de corruption de tout types (fonctionnaires, parlementaires, dirigeants et décisionnaires de tout ordre).

- Que ces faits sont dignes d’une économie mafieuse, ouvrant la porte à la corruption et à la discrimination de toute nature, au profit d’une minorité de dirigeants et au détriment de l’intérêt général des entreprises, et de la démocratie au sein de la nation et de son économie tout entière.

La loi doit être mise à jour, en édictant le principe que toute association de personnes ou organisation regroupant plusieurs personnes, quelque soit l’objet social et les buts, gérant et manipulant des fonds doit être obliger de tenir une comptabilité et au delà d’un certain montant être obligé de faire contrôler et valider ses comptes par un commissaires aux comptes, dans le cas contraire prévoir les sanctions qui s’imposeraient.

Par ailleurs, si la transparence des ressources humaines dans les comptes des entreprises (cf : voir note d’arcafi sur le sujet TERH sur www.arcafi-notes.blogspot.com) était mis en place au niveau national et européen, voir international, les sommes allouées par les entreprises aux organisations syndicales de salariés et aux organisations syndicales professionnelles du patronat seraient aussi transparentes.
Ainsi les actionnaires et les contractionnaires* de l’entreprise pourrait connaître les dépenses et fonds alloués pour la représentation syndicale et professionnelle qui peuvent se trouver dans différents postes tels que :
  • cotisations syndicales,
  • mises à dispositions de personnel,
  • de biens mobiliers et immobiliers,
  • avantages en nature,
  • formation professionnelle,
  • publicité dans presse syndicale et support d’information,
  • financement d’études,
  • participation aux congrès et autres regroupements d’information et d’études,
  • sommes versées aux comités d’entreprises des salariés,
  • contribution aux systèmes paritaires de toute nature …

Remarquons que le bureau de l’UIMM est composé en majorité de représentant de sociétés cotées, dont parmi elles, des sociétés appartenant au CAC40.
Ce sont parmi nos plus grandes entreprises qui sont mis en défaut de transparence sur le financement de la représentation syndicale et professionnelle, leur bilan social obligatoire présenté hors bilan et qui n’est pas vraiment normé, chaque société présentant ce qu’elle veut rendre public comme elle le veut, ne donne pas d’informations consolidées et détaillées sur les sommes allouées en faveur de la représentation syndicale des salariés et des organisations professionnelles et de la formation professionnelle. Dans ce domaine, comme on peut l’observer, nous en sommes toujours au 19ème siècle. Une réforme dans ce domaine devient urgent à tous les niveaux.

Auteur : Françoise Moreau
Le : 29 octobre 2007-10-29