mardi 20 janvier 2009

Sondages et marges d'erreur

Sondages et marges d'erreur pour la présidentielle ou pour toute autre élection


Les médias (presse, télé, radio..) et les instituts de sondages nous abreuvent en sondages et matraquent les résultats des sondages qu'ils font réaliser ou réalisent dans le cadre de la campagne présidentielle.
Les sondages sont une méthode statistique de mesure.

Pour être complet dans la description de l'utilisation d'une statistique, il faut décrire à la fois la procédure et l'ensemble des données.
Dans les enquêtes d'opinion mesurée par sondages, les instituts et les médias ne nous donnent pas les marges d'erreur et l'intervalle de confiance de leurs données statistiques.
Or ils possèdent et connaissent ces données.
Sans cette information les enquêtes ne donnent qu'une vue tronquée et incomplète.

Comme on a pu le constater en 2002, ou la marge d'erreur était de + ou - 3%, ce qui faisait une étendue d'écart de 6 points au total.
Les instituts de sondages devraient fournir automatiquement ces informations et les rendre disponibles pour les médias qui devraient les publier et les annoncer dans la présentation des résultats.
Les journalistes politiques et les médias qui se targuent de rigueur, se trouvent en flagrant délit de non information et de désinformation du public, car ils
donnent des informations sur les sondages de la présidentielle, qui sont des informations incomplètes et tronquées et qui font perdre une partie de leur totale signification aux sondages, notamment la relativité des résultats issus de l'échantillon.

La relativité des données d'un échantillon se mesure par :
- l'intervalle de confiance, dont la norme fourni 3 niveaux :
- 68% de la population est dans l'intervalle,
- 95% de la population est dans l'intervalle,
- 99% de la population est dans l'intervalle,
et la marge d'erreur qui est mesuré par l'écart-type par rapport à la moyenne, là aussi avec 3 principaux niveaux :
- plus ou moins 1 écart-type;
- plus ou moins 2 écart-type,
- plus ou moins 3 écart-type.

Je pense que tout le monde souhaite et veux être correctement et totalement informé.
Tant que les médias persisteront à nous communiquer une information partielle et incomplète, nous ne seront pas en mesure de lire correctement les sondages proposés. Et nous aurons raisons de rester prudents sur l'interprétation de ces données.
Et les médias seront considérés comme des vendeurs de papiers avant d'être des vendeur d'informations.

Le : 21-02-2007
Auteur : Françoise Moreau



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